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En matière d’environnement, on pense bien sûr aux 3 fleurs, à la qualité du cadre de vie et au fleurissement. Mais la politique conduite par la ville va bien au-delà d’un simple engagement "ornemental". Depuis des années, elle mène une politique ambitieuse qui se décline en 5 points :
un engagement constructif et durable
la promotion du tri sélectif
une gestion énergétique responsable
la protection de la réserve de Crau
la préservation de la qualité de l’eau
Sur la commune, des actions en faveur de la protection de la nature et de l’environnement sont conduites depuis plus de trente ans. En voici deux exemples forts.
En 1974, après un combat de 2 ans auprès des tribunaux administratifs, Claude Vulpian et quatre Conseillers Municipaux ont réussi à préserver le magnifique domaine de l’Etang des Aulnes d’un projet de zone d’aménagement concertée qui prévoyait notamment la construction de 2000 logements.
Au début des années 90, la Mairie s’est engagée dans la réalisation de la première Charte d’Ecologie Urbaine de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Plus tard, elle s’est inscrite dans le cadre des plans municipaux d’environnement. Elle était basée sur 4 axes principaux :
protection de l’eau, "sous toutes ses formes"
valorisation du patrimoine communal
recyclage des déchets et réduction des nuisances
meilleure coordination des services municipaux en matière d’environnement.
Sur les 35 actions retenues, 26 ont été réalisées. C’est par exemple de ce plan qu’est issue la création de la déchetterie. Saint Martin de Crau était l’une des premières communes à en construire.
Aujourd’hui, la politique environnementale municipale s’articule autour de trois grandes orientations :
le développement du tri
la gestion énergétique
la protection de l’eau
La politique énergétique de la ville recherche l’adéquation optimale de 3 critères :
efficacité
sobriété
valorisation des énergies renouvelables
Outre la mise en œuvre du parc éolien, projet phare en la matière, cette logique a guidé de nombreuses décisions. On la retrouve par exemple dans le choix d’un éclairage public plus respectueux de l’environnement, ou dans celui d’équiper la piscine municipale de panneaux solaires.
D’ailleurs, pour toute nouvelle construction municipale, une étude de faisabilité sera systématiquement effectuée concernant l’utilisation d’énergies renouvelables. Quant aux rénovations de bâtiments anciens, la Municipalité étudiera tout aménagement technique capable de réduire la consommation énergétique. De manière générale, elle opte pour toutes les solutions alternatives qui vont dans le sens d’une meilleure gestion des énergies : nouveau procédé basse température pour goudronner les routes, piste cyclables réalisées à partir de la récupération de pneus…
Enfin, elle encourage les Saint Martinois à investir dans des équipements à basse consommation énergétique. Ainsi, les particuliers et sociétés qui font installer, dans un logement à usage d’habitation, des équipements en faveur des économies d’énergie, peuvent bénéficier d’une aide financière venant compléter les dispositifs nationaux existants.
La protection de la Crau, dernière plaine steppique d’Europe, est aussi un pilier important de la politique environnementale. Cette vaste étendue de galets, déposés par la Durance lors des dernières glaciations, couvrait à l’origine un territoire de près de 40 000 hectares. Aujourd’hui, les coussouls originels couvrent moins de 7000 hectares.
Sa protection, rendue impérative, est mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat étroit et efficace avec tous les acteurs concernés : Etat, Chambre d’Agriculture, CEN Ecomusée, Comité du Foin de Crau… Elle comporte plusieurs volets :
la mise en place de la Réserve Naturelle des Coussouls de Crau en 2001, sur 7000 hectares
la mise en place de 5 périmètres Natura 2000
la création du Parc Naturel Régional des Alpilles, dont 3 000 hectares sont situés sur la commune
La gestion de l’eau, de l’assainissement collectif et le contrôle de l’assainissement autonome ont été transférés à la Communauté d’Agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM) en 2004. Avant cette date, la commune avait mené de nombreuses actions de lutte contre la pollution par les nitrates. Elle avait également instauré des plans pluri annuels d’investissement afin qu’en permanence, la station d’épuration et les outils de gestion de l’eau potable soient le plus efficaces possibles. D’ailleurs, la qualité était telle que la station d’épuration saint martinoise était éligible à la prime au bon fonctionnement d’eau majorée ! Aujourd’hui, même si c’est ACCM qui poursuit le travail effectué, avec la même rigueur, la Municipalité continue d’œuvrer à la défense des systèmes d’arrosages agricoles traditionnels, qui sont les éléments essentiels du maintien de la nappe phréatique. Ainsi, depuis 2006, elle travaille avec les communes voisines au sein du Syndicat Mixte de Gestion de la Nappe de Crau. Cette coopération intercommunale s’étend du Sud des Alpilles jusqu’à Port de Bouc.