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Ville de Saint-Martin-de-Crau

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Environnement

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Les oiseaux

 

Une richesse exceptionnelle 

Si la Crau est protégée, c’est avant tout pour son cortège d’oiseaux exceptionnel. En effet, dès 1990, il est proposé de classer 11 500 ha de coussouls en zone spéciale de protection (ZPS). Ce site sera étendu à 39 333 ha en 2007.

On estime que sur les 479 espèces d’oiseaux connus en France, près de 300 sont observables en Crau. Cette richesse est due à plusieurs facteurs dont :

- la persistance de milieux agricoles et pastoraux très extensifs ;
- la diversité des milieux rencontrés (voir habitats) ;
- la proximité avec d’autres sites riches en oiseaux (Camargue et Alpilles) et la présence de voies migratrices.

La Crau sèche et la Crau verte ont une même richesse spécifique (même nombre d’espèces différentes recensées). Mais si on se concentre uniquement sur les espèces de la directive Oiseaux, des différences nettes apparaissent et on note une richesse spécifique bien plus forte dans la Crau sèche que dans la Crau verte.

Quelques espèces de la directive oiseaux caractéristiques de la Crau 

- Le Rollier d’Europe

Cette espèce migratrice est présente en Crau de la fin avril à la fin septembre. Il achève généralement sa reproduction au mois d’août. Cet oiseau niche dans les cavités des arbres des haies à proximité des milieux semi-ouverts riches en insectes dont il se nourrit.

La Crau abrite environ 15% des effectifs français.

Enjeu de conservation : Moyen à fort

- Le Ganga cata

Ganga cata_ Crédit photo : L.Tatin
Ganga cata_ Crédit photo : L.Tatin

Voilà une espèce particulièrement adaptée aux milieux arides. Elle est en effet capable de transporter de l’eau dans ses plumes sur plusieurs kilomètres pour abreuver les jeunes ! On la trouve généralement aux abords des bergeries car elle préfère les plantes nitrophiles (plantes nécessitant des sols riches en nitrates).

La Crau est la seule station française de Ganga cata.

Enjeu de conservation : Très fort

- Le Faucon crécerellette

Ce petit rapace se nourrit principalement de sauterelles. En Crau, il niche en colonie de quelques dizaines de couples dans les tas de poudingue issus de la mise en culture des coussouls. C’est une espèce fidèle qui défend bec et ongle son territoire.

La Crau abrite environ 45% des effectifs français.

Enjeu de conservation : Fort

- L’Outarde canepetière

Voilà une espèce à qui la diversification des paysages de la Crau a bien profité. Elle fréquente assidûment le coussoul comme les friches ou les prairies de fauche.

Pendant la reproduction, les mâles paradent sur un territoire qu’ils défendent. Il revêt alors son plus beau plumage pour intéresser les femelles qui visitent leur territoire.

La Crau abrite environ 40% des effectifs français.

Enjeu de conservation : Fort

- L’Alouette calandre

L’Alouette calandre se distingue des autres Alouettes grâce à ses deux tâches noires de chaque côté de la base du cou. La reproduction a lieu très tôt dans l’année. En effet certains commencent à chanter dès janvier, quand les journées sont belles.

La Crau abrite environ 80% des effectifs français.

Enjeu de conservation : Très fort

- L’Œdicnème criard

Oedicnème criard_ Crédit photo : P.Galvand
Oedicnème criard_ Crédit photo : P.Galvand

C’est une espèce facilement reconnaissable avec ses gros yeux jaunes et son bec jaune à extrémité noire. Il est visible en Crau de mars à octobre avant qu’il ne prenne son envol pour rejoindre l’Espagne ou le Maghreb.

La Crau abrite environ 9% des effectifs français.

Enjeu de conservation : Moyen à fort

 

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